Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

alternative libérale - Page 3

  • Suppression des départements: la commission Attali reprend la proposition d'Alternative Libérale

    Tout le monde s’accorde à dénoncer le caractère obsolète de l'échelon administratif départemental. Reprenant la proposition d’Alternative Libérale, la Commission Attali demande la suppression des conseils généraux et le rattachement de leurs compétences aux régions et aux agglomérations de communes. Ce sera aussi le thème de campagne des candidats de Alternative Libérale aux élections cantonales, dont Louis-Marie Bachelot dans le Maine-et-Loire, Jacques Barthel dans le Bas-Rhin et pas moins de 4 candidats dans les Bouches-du-Rhône.

    S’attaquer au poids de l’Etat, c’est aussi restructurer le fameux « mille-feuilles » administratif. Depuis de nombreuses années, les collectivités locales contribuent largement à la croissance des dépenses et des effectifs de la fonction publique. Résultat effectifs pléthoriques, accroissement de la bureaucratie et multiplication des emplois en doublon. Il est temps de rationaliser le fonctionnement de ces strates et de revenir sur leur dérive incontrôlée jusqu’à présent.

    Alternative Libérale s’associe pleinement à cette proposition et demande au gouvernement de la mettre en œuvre aussi rapidement que possible. Le renforcement du rôle des municipalités et des régions constitue une étape importante dans le mouvement de décentralisation inachevé, assurant une simplification considérable de la vie des élus locaux et des entreprises.

    Nous constatons aussi que la décentralisation « à la française » s'est accompagnée d'une recentralisation fiscale, la moitié des budgets des départements étant des dotations étatiques. Nous ajoutons deux propositions complémentaires aux recommandations de la commission : rendons l'autonomie fiscale et financière aux collectivités et abrogeons le statut de la fonction publique territoriale.

    Le chemin vers des collectivités libres et responsabilisées reste complexe. Faisons le premier pas dimanche 9 mars !

    Alternative Libérale :
    Né en mars 2006, Alternative Libérale est déjà présente, à travers ses comités locaux, dans plus de 110 villes de France. En revendiquant un libéralisme authentique, le petit dernier de la vie politique française apporte un nouveau point de vue dans le débat national et démontre peu à peu qu'il représente une alternative aux partis socialistes et conservateurs traditionnels.

    Relations presse :
    Jean-Paul Oury
    06 28 07 76 35
    presse@alternative-liberale.fr

  • Arash Derambarsh, militant d'AL, a été élu Président de Facebook

    C'est le buzz de la semaine sur la Toile francophone : Arash Derambarsh, militant pour Alternative libérale, a été élu Président de Facebook. Une belle arnaque pour ZDNet, mais ça fait causer la blogosphère (92 blogs en parlent).

  • Retraite : l’impasse

    Au-delà du problème spécifique des régimes spéciaux de retraite, c’est la question de la réforme du régime général qu’il faudra bien poser un jour dans son ensemble. On ne pourra retarder indéfiniment l’inévitable car la France ne dispose pas d’une potion magique qui aurait échappée à l’ensemble des autres pays industrialisé s, lui permettant de ne pas faire les efforts que les autres ont dû faire. Tous les pays développés ont affronté la question de la pérennité du système de retraite fondé sur le principe de la répartition, en réponse aux évolutions lourdes qui affectent les tendances démographiques, notamment l’allongement de la durée de la vie.

    Ces évolutions sont de nature à déstabiliser l’équilibre du système de financement des retraites par répartition qui a été mis en place en 1945 à une époque où l’espérance de vie d’un français plafonnait à 65 ans (précisément l’âge officiel de départ en retraite). L’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’y changera rien, car les régimes spéciaux vont intégrer un régime potentiellement condamné. Il faut avoir le courage d’admettre - et de dire – que l’équilibre du système de répartition est fondé sur « l’espérance de notre mort » dans la mesure où il assure une retraite confortable aux « survivants » de toute une vie active. Pour diverses raisons, ces « survivants » étaient peu nombreux au lendemain de la seconde guerre mondiale.

    Heureusement, la croissance économique – tant décriée par certains - nous a apporté une amélioration de la qualité de la vie qui s’est traduite notamment par un allongement de la durée de la vie : les « survivants » sont heureusement de plus en plus nombreux. En conséquence, si l’on ne change pas ses paramètres structurels, c’est la mort du système de répartition qui est programmée. Fuir cette réalité est proprement irresponsable. Dans le fond, il vaut mieux la mort d’un système que celle des individus qu’il est censé protéger. Un système est conçu pour être au service des individus, et quand il ne marche plus, ce n’est pas les individus qu’il faut - et que l’on peut - changer, mais seulement le système. Partout dans le monde, c’est le couplage d’un système autorisant la capitalisation avec un système de retraite de base fondé sur la répartition qui a permis de sauver l’ensemble des retraites. Or, la France s’est enfermée de nouveau dans une impasse en écartant par principe - et surtout par aveuglement idéologique - le système de capitalisation. Et il est manifeste que les acteurs de cette censure ne savent pas très bien de quoi ils parlent.

    En tout état de cause, on pourra difficilement renverser les tendances démographiques surtout si l’on continue d’adopter des lois et cautionner des comportements qui contribuent à réduire la base réellement active de la population totale. Par exemple, l’allongement des études dans des filières qui contribuent à désorienter une masse croissante de jeunes fuyant les filières à vocation professionnelle (sous le fallacieux prétexte de bannir la sélection), et l’abaissement de l’âge de la retraite se cumulent pour rendre plus problématique encore la survie du système de répartition. On remarquera au passage que la réforme des universités et la réforme des retraites vont de pair, et qu’il est proprement suicidaire de s’opposer aux deux. Car nos orientations éducatives et sociales s’ajoutent aux tendances démographiques longues pour fragiliser encore plus le système de répartition auquel nous nous disons pourtant attachés, faisant des français les acteurs de leur propre faillite et nous interdisant de surcroit d’envisager les seules solutions de remplacement qui s’imposent.

    Jean-Louis Caccomo

    Perpignan, le 26 novembre 2007

    http://caccomo. blogspot. com/

    http://www.quebecoi slibre.org/ 07/071118- 5.htm